Publié dans Société

Série de vols de scooters dans la ville - Un réseau de multirécidivistes démantelé

Publié le vendredi, 18 février 2022

Ces jours-ci, la Police et la Gendarmerie nationale se livrent à une véritable compétition pour tenter de détruire les réseaux de vols de scooters et motos dans la Capitale. C’est ce qui s’est exactement produit récemment lors d’une opération de sécurisation dans les périphéries de la ville d’Antananarivo. L’action menée, le 17 février dernier, par le commandant de la compagnie d'Antananarivo-ville a alors permis l'arrestation de trois individus réputés dangereux, et opèrent le plus souvent dans les quartiers d'Ampandrana et de Manarintsoa Andavamamba.

Il s’agit surtout du surnommé Jaonah, fraîchement sorti de la maison de force de Tsiafahy. Il est incriminé pour associations de malfaiteurs et de vente d'armes de guerre.

Quant aux deux autres larrons, on ne les connaît également que par leurs surnoms dont un certain Félix, enfin Tony.

Mais il n’y a pas que les arrestations. Cette opération de la Gendarmerie a également abouti à la découverte de six motos volées dont deux motos de marque Yamaha BWS, de 90 cc, une de marque Jog Pro de 90cc, une autre de marque PGO Tigra de 150cc, d’une  Yamaha cygnus de 125cc, enfin d’une ZR Évolution de 90cc. Actuellement, ces motos sont au bureau de la compagnie de Gendarmerie d'Antananarivo ville. Toutefois, les investigations autour de cette affaire se poursuivent encore.

Il y a quelques jours de cela, la Police a également procédé au même type d’arrestation du côté d’Ambohimanarina. Mais à la différence de ces multirécidivistes récemment tombés dans le filet de la Gendarmerie, les trois autres larrons arrêtés à Ambohimanarina usent volontiers de la violence pour venir à bout de leur funeste objectif : voler le scooter de leur victime. Cette dernière a reçu des coups de bois carré. Heureusement, la Police est intervenue à temps pour secourir le motocycliste cible.

F.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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